Lombalgie & sciatique

Définition : (Côme 2009)

La lombalgie est une douleur lombo-sacrée : en bas du dos, centrale ou latéralisée.
Ce n’est donc pas une maladie en elle-même, mais un symptôme, faisant partie d’un ensemble.

Le lumbago est une lombalgie aiguë. On parle de lombalgie chronique lorsqu’elle persiste plus de 3 mois.

La lombalgie s’accompagne parfois d’une radiculalgie : une douleur liée à l’irritation d’une racine nerveuse :

sciatique (la plus fréquente) : conflit radiculaire des racines L5 ou S1.
cruralgie : conflit radiculaire des racines L3 ou L4.

Son équivalent au niveau cervical est la cervicalgie , avec parfois irradiation au membre supérieur par compression d’une racine nerveuse (névralgie cervico-brachiale), ou à la tête (névralgie d’Arnold).
Les causes des cervicalgies, examens complémentaires et traitements sont similaires à ceux des lombalgies.

 

Epidémiologie : (Côme 2009)


Véritable problème de santé publique, la lombosciatique touche 435 000 personnes par an.

10% des lombalgies deviennent chroniques (et occasionnent 85% des coûts de la lombalgie).
Le risque d’en être affecté sur l’ensemble de sa vie est de 40%.
Les lombosciatiques sont responsables de 13,1 millions de journées de travail perdues par an…

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Causes :

     On distingue 2 grands groupes de lombalgies ou de lombosciatiques :

1/ Les lomboradiculalgies « symptomatiques », ou « secondaires », qui ne représentent heureusement que 2-3% des cas.
Elles sont dues à des maladies organiques sérieuses, ostéo-articulaires ou viscérales.
Elles doivent être prises en charge en médecine allopathique avant tout autre traitement, c’est pourquoi il est indispensable de toujours commencer par demander un avis médical avant de faire quoi que soit d’autre (comme pour toute maladie) : voir Les 3 façons d’être malade – ordre de prise en charge.

2/ Les lomboradiculalgies « communes » : 97-98% des cas, l’origine de la douleur est posturale (Gagey et al 1976, Nitz et Peck 1986, Revel et al 1981, Dickey et al 2002, Harris 1999, McCabe et al 2005, 2007) et psycho-sociale.
Elle serait liée à des tensions musculaires, des discopathies (hernies discales…), des dégénérescences articulaires (arthrose), qui résultent d’un dérèglement postural prolongé. (voir Comment ça marche ? et A quoi ça sert ?)
Le lien entre dérèglement postural et lombalgie a clairement été établi (Nies et SInnott 1991, Byl et Sinnott 1991, Mientjes and Frank 1999, Brumagne et al 2000, 2004, Mok et al 2004, Missaoui et al 2008, Matheron et Kapoula 2011).

     Pour plusieurs auteurs « chacun des constituants mécanique ou biochimique du dos peut être à l’origine d’une lombalgie. » (Deyo 1986, 1998, Société Scientifique de Médecine Générale, Giniès 2007). Dans 85% des cas il n’y a donc aucun diagnostic précis de la « cause » organique de la douleur : celle-ci ne peut se comprendre qu’en adoptant un raisonnement postural, neuro-sensoriel (Lapossy et al 1995, Hagen et al 2006). Voir A quoi ça sert ?

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     D’un point de vue postural, un facteur en cause est le phénomène extrêmement fréquent d’antériorisation de la ligne de charge : le sujet se tient trop « penché en avant ». C’est une tendance naturelle chez l’homme en raison de son architecture même (Hicks 1961, Gagey et Weber 2004), mais qui devient pathologique si elle est trop marquée.

     En effet, plus le sujet est antériorisé, plus sa chaîne musculaire postérieure va être tendue (Mézière 1984), ce qui risque de déclencher des douleurs de dos (lombalgie, dorsalgie, cervicalgie et les irradiations radiculaires qui peuvent aller avec). (Hicks 1961, Andersson et al 1977, Okada 1970, Kuriyama et Ito 2005).

     Les facteurs psychologiques / émotionnels jouent souvent un rôle majeur dans la lombalgie (Archimède 2007) : voir Les 3 façons d’être malade. Notamment en ce qui concerne l’évolution vers la chronicité (Burton et al 1991, Waddell et al 1992, Klenerman et al 1995).

 

 

 

Examens complémentaires :

 Attention    Il n’y a aucun lien entre l’importance des lésions visualisées sur les différentes imageries médicales (radios, scanners…) et l’importance de la douleur. (Deyo 1994, 1998, Jensen et al 1994, Wipf et al 1995, RCGP 1996, Bussière 1991).
Si vous avez déjà fait des radios, prenez du recul par rapport au discours négatif et anxiogène que vous pourriez entendre ici ou là, et ne vous focalisez pas sur la présence d’arthrose : celle-ci n’est pas une fatalité et ne signifie en aucun cas que vous garderez vos douleurs à vie. (voir A quoi ça sert ?)

 

Traitement :

      De plus en plus de spécialistes recommandent une prise en charge posturale pluridisciplinaire de la lombalgie (Giniès 2007, Ferrari 2011) et d’éviter une médication inutile et un diagnostic lésionnel anxiogène (SSMG).

     En ce qui concerne les semelles, en plus de l’expérience clinique très concluante, plusieurs études ont démontré leur efficacité dans le traitement des lombalgies chroniques (Ledos 1956, Ostermann 1965, Schabat et al 2004, Ferrari 2007, Ehring et Kurzawa 2011, Cambron et al 2011, Villeneuve et al 2011, Castro-Mendez et al 2013) : voir Traitements posturaux.
Elles permettent notamment de limiter l’antériorisation de la ligne de charge de manière simple et non invasive. (Hayda et al 1994, Burgess et al 1996, Janin 2003, Müller-Gliemann 2006).
Une prise en charge posturale suffisamment précoce peut permettre d’éviter des traitements plus lourds (infiltrations, chirurgie).

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     L’exercice physique, lorsqu’il est possible, est également un très bon traitement préventif (SSMG, RCGP 1996, Deyo 1998, Hamonet 2008).

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Date de création de la page : 03/06/2013
Date de dernière modification : 03/06/2018

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