Par quoi on commence ?

     C’est à mon sens une vraie fausse question puisque, quel que soit le traitement postural choisi, dans tous les cas, on agit sur les phénomènes d’intégration de l’information (pour simplifier : sur le cerveau / le schéma corporel). La seule différence est que l’on ne passe pas par la même porte d’entrée ni par le même chemin. (voir Comment ça marche ?).
Les rares fois où la manipulation d’une entrée du système donne des résultats nettement meilleurs que la manipulation d’une autre entrée, alors il vaut mieux commencer par traiter à partir de ce capteur. Mais l’expérience clinique montre que le plus souvent, le dérèglement postural est tellement multifactoriel qu’il est difficile de déterminer une « cause » unique/ initiale, ou même un schéma ascendant ou descendant de dérèglement. (Gagey et Weber 2004)

 

     Ce qui est réellement important en revanche est de :
faire un bilan complet, et non loco-régional (sinon ce n’est pas de la posturologie). (voir Bilan postural)
vérifier l’effet des stimulations utilisées (que ce soit au niveau plantaire, visuel ou buccal) sur l’ensemble du corps, et pas uniquement au niveau loco-régional. Se dispenser de cette étape équivaut à prendre un médicament sans avis médical et sans tenir compte des éventuelles contre-indications ou interactions. (et ce n’est pas de la posturologie non plus)
vérifier l’évolution de la posture et ajuster la correction / proposer une action sur un autre capteur si besoin.

 

     D’une manière générale, ce qu’on peut dire est que, le plus souvent, il est préférable de commencer :
– par de l’ostéopathie en cas de douleur aiguë / ponctuelle (lumbago, torticolis, post-traumatique / chirurgical…). (voir Rôle de l’ostéopathie).
par une action continue sur le capteur plantaire avec des semelles posturales en cas de douleur(s) multiples, chronique(s) et/ou récidivant après traitement ostéopathique ou kiné.


Évolution et suivi :

     La correction posturale se fait de manière progressive, plus ou moins rapide en fonction de l’ancienneté des troubles et de la complexité du dérèglement. L’évolution est difficile à pronostiquer et n’est pas toujours liée à l’importance des symptômes.
N’attendez pas d’être totalement guéri de douleurs multiples datant de plusieurs années ou dizaines d’années au bout de quelques semaines. Cela peut arriver, mais cela reste rare (environ 10-15% des cas). Le dérèglement postural s’installe très lentement, sa correction est plus rapide mais pas immédiate (ni garantie).
Le plus souvent (environ 70% des cas) une amélioration au moins partielle des plaintes est visible au bout d’un mois environ.
Il est parfois nécessaire d’associer (petit à petit, pas tous en même temps !) plusieurs traitements posturaux (notamment semelles et ostéopathie) pour obtenir un soulagement.

     En cas de port de semelles, habituellement, un ou deux contrôles espacés d’un mois sont suffisants pour obtenir une correction optimale (pour ce que l’on peut faire avec les semelles) et durable. Ensuite, si vous souhaitez un suivi pour prévenir les récidives / apparition d’autres douleurs, un contrôle postural annuel suffit, sauf en cas de récidive des douleurs (ce qui signifie que votre posture s’est redéréglée depuis un certain temps et qu’il faut la contrôler et adapter la correction sans attendre).
Il est inutile et dangereux de commencer un traitement postural pour l’abandonner sans faire au moins un contrôle, et s’assurer que la correction est optimale et stable. Dans 10 à 15% des cas il n’y a pas d’amélioration des symptômes malgré les différentes pistes essayées. Il faut alors reprendre les examens et traitements médicaux classiques, ou envisager l’aspect psychosomatique. (voir Les 3 façons d’être malade).

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Date de création de la page : 03/06/2013
Date de dernière modification : 03/06/2018

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